Compte rendu de la réunion du 22 Décembre 2014 (en cours de rédaction)

Cette réunion, qui s'est tenue à Abidjan, était la première qui réunissait, sur le terrain en Côte d'Ivoire, les intervenants du projet Reprocrop

Personnes présentes à la réunion 

La réunion s'est tenue à Abidjan, Marcory résidentiel de 16h à 19h. Cette réunion a été précédée, de 14h30 à 16 h par l'audition de deux étudiantes.

Les personnes présentes à la réunion:

Dr Serge Lida UFHB
Dr Emmanuel Issali CNRA
Dr Roland Bourdeix CIRAD
M Allagba Konan, président de l'ONG ALP (Agricole Local Partner) n'a pas pu assister à la réunion mais s'est fait représenter par M.  Kouassi Djan Claude, le Directeur Exécutif de l'ONG.
Enfin le Dr Kouassi Allou, Directeur de la Station Marc Delorme (nous a rejoint lors de la dernière heure de la réunion)

Interview et choix des étudiants intervenant dans le projet. 

Il était initialement prévu de recruter un étudiant sur le projet pour participer à la réalisation des enquêtes.

 Le 22 Décembre, les Dr Issali et Bourdeix ont auditionné deux étudiantes parmi les trois qui avaient été présélectionnées par Serge Lida (DIARRASSOUBA Abiba et KOFFI  Aphoua Téhia Paule); la troisième (YAO Amoin Rosalie) n'étant pas sur Abidjan. Des notations ont été réalisées de façon indépendantes par E. Issali et R. Bourdeix.  Les étudiantes ont été évaluées selon une grille d'évaluation multi-critères dérivés de recrutements précédents réalisés par R. Bourdeix et V. Johnson:

- Capacité à saisir et analyser des données d'enquètes
- Capacité à se déplacer –permis
- Experience in organizing surveys
- Experience in communications
- Understanding of overaching scientific principles
- Understanding of overaching agriculture/botanical principles
- Experience in managing videos
- Capacité à faire du terrain
- Interpersonal skills
- Project management skills/ coordination
- Languages (Eng., Fr., Spanish, others)
- Motivation, initiative, strategic thinking
- Availability at appropriate time

Le résultat de cette évaluation a donné des notes très proches pour les deux étudiantes (54 et 57). Les deux étudiantes se connaissent bien et semblent s'apprécier; il a été suggéré de recruter les deux étudiantes pour une durée de trois mois. Cette solution a été favorablement discutée par les intervenants présents à la réunion; le budget initialement prévu est suffisant; la question à régler étant l'acceptabilité par le CNRA qui accueillera administrativement les étudiantes.

Après discussion avec les participants à la réunion, la bourse des étudiants à été fixée à 25000 FCFA par mois (tarif standart du CNRA) plus 5000 FCFA d'indemnités par jour de travail sur le terrain pour la réalisation des enquêtes. Il est prévu que chaque étudiante consacre environ 5 jours à la mise au point du questionnaire sur le terrain, plus 30 jours à la réalisation des enquêtes. Le budget total consacré aux indemnités des deux étudiantes sera donc de 500000 FCFA soit  762 Euros.

Mise au point de la méthode d’enquête et du questionnaire semi-dirigé.

La méthode d’enquête comprendra trois phases

1) la mise au point du questionnaire
2) la constitution des listes d'agriculteurs à interviewer
3) la réalisation des enquêtes sur le terrain

Une première version du questionnaire a été envoyée par R. Bourdeix aux participants du projets; de nombreuses réponses ont été obtenues des chercheurs du projet mais aussi de consultants externes (notamment Christian Leclerc et divers spécialistes du Cacao, voir articles sur ce site). Si le programme de mission de R. Bourdeix est accepté, une synthèse de ces réponses et quelques premiers tests en situation réelle devraient être réalisés d'ici le 15 janvier 2015.
Il a été estimé que la mise au point du questionnaire demanderait 4 à 5 jours de tests en situation réelle. Les interviews seront réalisés avec un seul agriculteur et si possible deux enquêteurs (une étudiante et un encadrant/ONG.

Le projet était initialement prévu sur quatre espèce végétales: banane, cacao, cocotier, manioc; il est envisager d'inclure aussi dans l'étude le Palmier à Huile, car cette dernière espèce est la seule endémique de la zone et possède une biologie de la reproduction très particulière.

Constitution des listes d'agriculteurs à interviewer.

Trois sites ont été retenus:

- région de Grand Bassam/Assinie
- région de Grand Lahou
- région d'Agboville

Pour chacun des trois sites, une liste de 100 agriculteurs/trices devra être constituée.  L'ONG et F. Ruf seront plus particulièrement concernés par les sites d'Agboville et de Grand Lahou; le CNRA sera plus concerné par les sites de Grand Lahou et Grand Bassam/Assinie. Serge Lida, les étudiantes et R. Bourdeix viendront en appui.

Ces listes devront prendre en compte un échantillonnage structuré: la moitié de femmes, la moitié d'hommes; la moitié de jeunes (17-35 ans) et d'adultes (36 ans et plus) ; si possible la moitié étant installé depuis moins de vingt ans, et la moitié depuis plus de vingt ans.

Les listes devront être renseignés à l'aide des critères suivants

- Nom et prénom de l'agriculteur
- Age
- Sexe (femme ou homme)
- Contact; adresse postale et numéro de téléphone
- Principales cultures (2 au maximum)
- Localisation approximative du site de culture (latitude, longitude hexadécimale)
- Nombre d'années approximative de présence sur le site
- Si possible origine ethnique (c'est important notamment pour la langue dans laquelle sera menée l'interview)
- propriétaire terrien/locataire
- membre ou non d'une coopérative

Il ne faut pas choisir les agriculteurs seulement par le biais des coopérative, l'échantillon risquerait d'être biaisé; essayer de recourir aussi au réseau des acheteurs, comme par exemple COCOPACK pour le cocotier. Coopérative Agboville: quel pourcentage d'agriculteur en coopérative?  donnée à retrouver par l'ONG. Pour le Cacao, la proportion de matériel amélioré actuellement planté ne dépasse probablement pas 20%, et la distribution de ce matériel amélioré par certaines coopératives serait selon l''ONG assez inégalitaire.

Organisation de l'équipe d'enquête

Il a été prévu de mettre systématiquement sur le terrain un membre de l'ONG (de préférence un homme) et les deux étudiantes. R. Bourdeix, E. Issali, Serge Lida et François Ruf viennent en appui, l'idée étant qu'au moins l'un d'entre eux soit présent lors de la réalisation des enquêtes.

Il a été décidé de prendre en compte une indemnités similaire pour tous les intervenants sur le terrain (à l'exception des étudiants), basée sur le tarif de l'indemnité habituellement pratiquée au CNRA, qui est de 27000 FCFA par jour soit environ 41 euros par jour.

Question des déplacements

La question des déplacement sur et dans les sites d'enquètes reste à régler; il faut compter environ 10 à 15 jours d’enquêtes sur chacun des trois sites;  une solution possible est de louer un véhicule, mais celui-ci reviendrait au minimum à environ 50000 CFA par jour, soit un total de 1500000 à 2250000 FCFA (2300 à 3500 Euros), ce qui est cher pour le projet.
Une autre solution serait que R. Bourdeix acquière un véhicule et facture ensuite par kilomètres, ce qui réduirait la dépense. Dans certains cas, un véhicule de l'ONG pourra être utilisé avec une facturation au Km. Selon F. Ruf, le kilomètre est facturé en Côte d'Ivoire à environ 0.5 Euros; il faudra se renseigner précisément et s'aligner sur les tarifs pratiqués par les autres institutions (CIRAD, CNRA ?).


Question des "cadeaux" à offrir aux agriculteurs interviewés

- Ne pas donner d'argent aux agriculteurs interviewés, tout le monde s'accorde bien sur sur ce point
- 20 bouteilles de Gin (marque?, cout unitaire?) à prévoir pour les chefs, cadeau rituel
- R. Bourdeix suggère de proposer à chaque agriculteur quatre semences "expérimentales" de cocotier, ceci afin de les remercier et de simultanément commencer à préparer un projet prévu dans les concepts-notes déposés au C2D.
- Le problème est le coût, prix à négocier avec le CNRA. Si l'on compte 270 agriculteurs, il faudrait  1080 semences. Le CNRA propose à 600 CFA par semence, ce qui semble cher pour le projet... à négocier.

Autres points

Il faut communiquer, à nouveau et dès que possible, avec le CNRA pour assurer le cadrage administratif du projet.