Communication avec la presse: préparation et textes de base

Nous avons conçu des textes de base desquels les journalistes peuvent s'inspirer pour développer leurs propres textes à propos du projet REPROCROP.

Par R.Bourdeix, 21 février 2015.
(validé avec l'équipe de recherche le 23 février 2015).

Textes en Français

Le projet REPROCROP

Le projet REPROCROP a pour but d'évaluer les connaissances traditionnelles, agricoles et botaniques des agriculteurs de trois régions de Côte d'Ivoire pour cinq espèces cultivées: banane, cacao, cocotier, manioc et palmier à huile. L'étude se déroule dans les régions de Grand Bassam, de Grand Lahou et de Jacqueville (grands ponts), et d'Agboville. Elle s’intéressera à tous les types d'agriculteurs, jeunes et vieux, hommes et femmes, et tentera de préciser comment ces connaissances sont réparties et transmises entre ces diverses composantes de la société ivoirienne. L'étude associe le Laboratoire de Sociologie Economique et d’Anthropologie des Appartenances Symboliques (LAASSE) de l'université de Cocody Felix Houhouet Boigny, Le Centre International de Recherche pour le Développement (CIRAD, France) et l’ONG Agricole Local Partenaire (ALP). Les chercheurs concernés sont  Drs Serge Lida (LASSE),  Roland Bourdeix et François Ruf  (CIRAD). Les enquêtes de terrains seront réalisées par Jocelyne Souhaine Ozoua et  Hervé Aka (ALP), ainsi que deux étudiantes de l'Université, Melle Abiba Diarrassouba et Paule Koffi.

Texte plus spécifique au cocotier

Au niveau mondial, la culture du cocotier est en pleine mutation. Elle devient de plus en plus rentable. Les agriculteurs brésiliens sont ceux qui tirent le plus de bénéfices de leurs plantations de cocotier. Ils cultivent des variétés de cocotiers nains pour produire de grande quantité d’eau de coco utilisée par l’industrie. Ils utilisent des systèmes de culture et de récolte très performants, faisant intervenir l’irrigation et une forte fertilisation. Les brésiliens arrivent à produire environ 250 noix par arbre et par an sur des parcelles comprenant 200 cocotiers nains par hectare. Ils récoltent ainsi cinquante mille noix par hectare. Chaque noix contient en moyenne 0.4 litre d’eau de coco. Le litre d’eau de coco étant vendu à 300-350 FCFA par litre, le produit de la récolte leur rapporte donc environ six millions de CFA par hectare et par an.

En Côte d’Ivoire, la culture du cocotier est menacée par l’apparition d’une grave maladie, appelée le Jaunissement mortel. La maladie est très active au Ghana, où elle a dévasté les cocoteraies de la région de Takoradi (voir photos). La même maladie vient d’être identifiée dans la commune de Grand Lahou par le Centre National de Recherche Agronomique de Côte d’Ivoire (CNRA). Des programmes importants de recherche sont actuellement développés par le CNRA dans la région des Grands Ponts pour lutter contre cette maladie. Par ailleurs, depuis les années 1980, le CNRA, le CIRAD (Centre International en Recherche Agronomique pour le Développement) et la recherche ghanéenne ont collaboré à des essais. A Takoradi, les chercheurs ont réussi à identifier deux variétés de cocotier introduites de Côte d’Ivoire qui résistent à la maladie.

Dans le cadre du projet REPROCROP, il est prévu de distribuer des lots de quatre semences expérimentales de cocotier. Ces lots seront remis aux agriculteurs qui participeront aux enquêtes. Il s’agit de nouveaux croisements de cocotiers nains créés par le CNRA. Ces variétés grandissent lentement mais peuvent produire déjà trois ans après la plantation. Parmi ces nouveaux cocotiers qui sont distribués, certains pourraient résister à la maladie si elle arrive. Il est donc conseillé aux agriculteurs de multiplier les meilleurs de ces cocotiers, qui doivent être plantés de préférence dans les jardins ou à côté des maisons, dans un endroit où il y a assez d'eau.

Textes en Anglais
à compléter

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