A propos des semences à distribuer au paysans





Achat de boutures de Manioc

Achat d'un hectare de semences de Manioc à l'ANADER de Dabou: pour le Manioc, contacter L'ANADER de Dabou, Mme Florence au 02507424.
Pour les agriculteurs qui veulent plus de boutures de manioc, ils doivent contacter directement L'ANADER de Dabou.


Accord du CNRA pour livraison des semences





Le principe

Don de quatre semences de cocotier à chacun des agriculteurs interviewés, en remerciement du temps consacré aux interviews.

Grand Lahou/Jacqueville

Nous avons obtenu  le 19 février 2015 l'accord du CNRA pour la livraison des semences.

Un lot de 400 semences à raison de 100 semences à récolter sur chacun des croisements suivants:

A. Parcelle 051, croisement 6: (NVS x NVP5) x (NVSx NVP5)
B. Parcelle 081, croisement 4. (NRC x NVS) x (NRCx NVS).
C. Parcelle 081, croisement 5. (MYD xPGD) x (MYD x PGD)
D. Parcelle 081, croisement 6. (MRD xPGD) x (MRD x PGD)

Nous avons discuté de la méthode de récolte avec le Dr Issali, il faudra que les noix soient conditionnés par lot de 4 du même arbre dans des sacs type "riz' fourni par le projet. Sur le sac sera inscrit au marqueur le matricule de l'arbre (parcelle, ligne arbre). Il s'agit de sélectionner visuellement les géniteurs ayant de bonnes noix plutôt grosses, et  de préférence avec la couleur rose des jeunes fleurs et fruits (pour le croisement A), etune couleur jaune ou rouge pour les autres croisements.

Communication avec les agriculteurs 

Se pose la question de comment présenter aux agriculteurs les quatre semences de cocotier qui leur seront données. Le discours à tenir, à discuter avec les participants du projet, serait le suivant:

"Ce sont des cocotiers nains qui grandissent lentement mais produisent rapidement. Il faut plutôt les planter dans les jardins ou à coté des maisons, dans un endroit ou il y a assez d'eau. Il y a une maladie grave du cocotier qui est arrivée à Grand Lahou  et qui risque de détruire tous les cocotiers de Côte d'Ivoire qui sont tous sensibles. Parmi les cocotiers que nous vous donnons, certains pourraient résister à cette maladie si elle arrive; dans ce cas, nous vous conseillons de choisir et multiplier les meilleurs de ces cocotiers."

Il faudra avoir des photos de cocotier nains (livre guide des cultivars) et des photos de plantation dévastées par le Jaunissement mortel (inclut dans les documents du questionnaire) pour les monter aux paysans.

Nature des semences

Il s'agira de croisements complexes de cocotiers nains dont certains parents présentent des sources potentielles de tolérance au Jaunissement mortel. Cette action prépare un projet à réaliser dans l'avenir, et proposé dans le cadre des concept-notes soumises au C2D; nous pourrons retourner voir ces agriculteurs dans deux à cinq ans et évaluer ce qu'il est advenu de ces semences.

Sigles des variétés parentales:

NJM : Nain Jaune Malais
NRC : Nain Rouge Cameroun
NVS : Nain Vert Sri Lanka

NVP5 : Nain Vert Pilipog
NNL: Nain Niu Leka


Autres croisements à récolter pour les autres régions

Parcelle 104 - experiment GC10
NRC x NNL
NJM x NNL
NRMxNNL

Visite de terrain du 13 janvier 2015

Une visite de terrain a été menée le 13 janvier avec le Dr Issali, sur la parcelle 081 qui teste les croisements du nain Vert Sri Lanka avec les Nain Rouge et Jaunes Malais et Rouge Cameroun. Cette visite s’est révélée féconde, car elle a conduit à modifier à la fois le choix des croisements, la méthode de sélection des arbres au champ et la procédure de distribution des semences aux agriculteurs.

La variabilité individuelle est telle qu’il n’y a pas de raison particulière de préférer un croisement parmi les trois disponibles sur la parcelle. On utilisera donc indifféremment les croisements du NVS avec les Nain Rouges et Jaune Malais et Nain Rouge Cameroun, en fonction de la valeur individuelle des arbres plutôt que du croisement d’origine.’ On distinguera donc dans ce qui est livré au paysans deux grands groupes : pour moitié des croisements Nain Vert Sri Lanka x divers Nains, et pour moitié des croisements Nain Niu Leka x divers nains.

Du fait de la très forte variabilité individuelle de certaines de ces descendances, il est impératif de bien sélectionner les arbres sur le terrain et pas seulement sur ordinateurs ; il faut surtout éviter les arbres aux fruits trop petits, trop sensibles aux attaques des ravageurs Aceria et pseudopthéraptus, et croissant trop rapidement ; nous recommandons un premier choix sur ordinateur de 60% des arbres vivants, suivi d’un second choix par observation directe sur le cerrain. Il a été conseillé de réaliser systématiquement une ou deux photos par arbre de l’essai et de conserver ses photos en incluant le matricule de l’arbre dans le nom de chaque fichier photo JPG.

Selon une idée du Dr Issali, chaque agriculteur recevra quatre noix issues du même arbre-mère. Les semences seront conditionnées dans des sacs contenant quatre noix. Les sacs seront numérotés à l’aide du matricule de l’arbre. On rajoutera dans le fichier des données de l’enquète le matricule de l’arbre sur lequel ont été prélevées les semences données à l’agriculteur. Ainsi on pourra revenir plus tard pour voir ce que sont devenues ces semences. Une autre idée serait de distribuer des plants ou des semences pour voir plus tard ce qui est le plus efficace.

Retour à la vue d'ensemble du projet.



Idée développée en cours de projet: approche linguistique

(Roland):

Nous avons dû raccourcir le questionnaire qui était trop long selon l'avis de tous les partenaires, et enlever tout ce qui concernait l'identification des organes, les noms des organes en langue traditionnelle et les autres significations de ces noms.

Une solution serait de réaliser cette étude en faisant intervenir d'autres étudiants et éventuellement un linguiste, pour trois à quatre langues de Côte d'Ivoire, dont celles qui sont les langues les plus répandues dans les trois régions étudiées. Il n'y aurait pas besoin d'interroger beaucoup d'agriculteurs. Il s'agirait plutôt d'interroger trois à quatre personnes ressources, des anciens connaissant très bien la langue et les plantes, sous la supervision et avec la collaboration d'un linguiste.

Voir aussi s'il existe des dictionnaires pour les trois langues considérées.

Linguiste conseillé par Serge:

Kouadio, Pierre Adou Kouakou
Université de Félix Houphouët Boigny Abidjan-Cocody, Côte d’Ivoire
Institut de Linguistique Appliquée & Département des Sciences du Langage
padoukk@yahoo.fr   (07777293). Comparaison du Français et des langues nationales.

Les langues les plus répandues dans la région de Grand Bassam sont l'appolo et l'abouré. A Vitré les chefs conversaient en abouré. Vers Assinie, la langue langue la plus répandue est l'agni. Nous avons dans le village de Vitré 1 rencontré un des étudiants de Serge Dali, originaire du village, qui pourrait se charger des enquêtes. A Grand Lahou, la langue la plus répandue est l'Avicam, et à Jacqueville les langues les plus répandues sont Ahizi et Alladjan. Si l'ont veut mener des études linguistiques, par ordre de priorité (demandé par Roland à Serge): Alladjan,  Avicam, Ahizi. A Agboville, la langue locale est l'abbey.

Idée à développer une fois que les interviews déjà programmés seront bien en route. Il faudrait faire intervenir des étudiants des régions concernées et qui maîtrisent parfaitement la langue traditionnelle de leur région.

Une piste intéressante:

Cahiers ivoiriens de recherche linguistique journal (CIRL),

Les Cahiers ivoiriens de recherche linguistique (CIRL) de l’Institut de linguistique appliquée de l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody (Côte d’Ivoire) existent depuis 1978. C’est une revue scientifique, semestrielle, de langue française, qui s’inscrit dans les axes fondamentaux de la réflexion contemporaine en matière de recherches linguistiques. Son comité scientifique et de lecture est composé d'experts universitaires de Côte d’Ivoire et de pays étrangers.
Responsable de la publication
•AHOUA Firmin (Université Félix Houphouët-Boigny, Cocody-Abidjan)

Responsable du comité scientifique international

•KOUADIO N’Guessan Jérémie (Université Félix Houphouët-Boigny, Cocody-Abidjan)
Comité de rédaction
•ABOA Abia Alain Laurent (Université Félix Houphouët-Boigny, Cocody-Abidjan)
•LEZOU KOFFI Aimée-Danielle (Université Félix Houphouët-Boigny, Cocody-Abidjan)

Une autre piste intéressante:

LES FONDEMENTS ANTHROPOLOGIQUES DE LA PENSEE GENESIQUE AKAN EN COTE D’IVOIRE - Abe N’Doumy Noel
Département d’Anthropologie et de Sociologie, Anthropologue, Université de Bouaké,
Côte d’Ivoire

résumé:

Quatre ensembles ethnoculturels constituent la population autochtone ivoirienne. Ce sont les
Akan, les Gur, les Mandé et les Krou. En dépit de quelques points communs établis, le mode
de pensée relatif à la procréation de chacune de ces composantes se distingue par son
originalité. Dans le groupe Akan (en zone de forêt et de savane), la vie génésique passe par
plusieurs étapes ; la conception de la fécondité est traduite par un culte de fécondité
multiforme ; la puériculture traditionnelle prend son appui sur une variété de sources. Ces
divers paramètres amènent au constat que le mode de pensée génésique du groupe Akan
trouve son fondement dans une dimension à la fois symbolique et idéologique.
Cependant, à l’analyse approfondie des faits, l’on découvre que l’élaboration de ce mode de
pensée reste caractérisée en partie par une base scientifique d’ordre psychosociologique.
Cela veut dire que les attitudes et pratiques liées à la reproduction ne sont pas absolument
des facteurs de risque. Il convient en effet, de spécifier les repères de cette dimension
scientifique et élaborer un programme d’action en conséquence. Comment y parvenir ?
C’est dans cette perspective que la présente réflexion propose l’hypothèse de la
pluridisciplinarité entre les sciences biologiques et les sciences sociales.

  

Communication avec la presse: préparation et textes de base

Nous avons conçu des textes de base desquels les journalistes peuvent s'inspirer pour développer leurs propres textes à propos du projet REPROCROP.

Par R.Bourdeix, 21 février 2015.
(validé avec l'équipe de recherche le 23 février 2015).

Textes en Français

Le projet REPROCROP

Le projet REPROCROP a pour but d'évaluer les connaissances traditionnelles, agricoles et botaniques des agriculteurs de trois régions de Côte d'Ivoire pour cinq espèces cultivées: banane, cacao, cocotier, manioc et palmier à huile. L'étude se déroule dans les régions de Grand Bassam, de Grand Lahou et de Jacqueville (grands ponts), et d'Agboville. Elle s’intéressera à tous les types d'agriculteurs, jeunes et vieux, hommes et femmes, et tentera de préciser comment ces connaissances sont réparties et transmises entre ces diverses composantes de la société ivoirienne. L'étude associe le Laboratoire de Sociologie Economique et d’Anthropologie des Appartenances Symboliques (LAASSE) de l'université de Cocody Felix Houhouet Boigny, Le Centre International de Recherche pour le Développement (CIRAD, France) et l’ONG Agricole Local Partenaire (ALP). Les chercheurs concernés sont  Drs Serge Lida (LASSE),  Roland Bourdeix et François Ruf  (CIRAD). Les enquêtes de terrains seront réalisées par Jocelyne Souhaine Ozoua et  Hervé Aka (ALP), ainsi que deux étudiantes de l'Université, Melle Abiba Diarrassouba et Paule Koffi.

Texte plus spécifique au cocotier

Au niveau mondial, la culture du cocotier est en pleine mutation. Elle devient de plus en plus rentable. Les agriculteurs brésiliens sont ceux qui tirent le plus de bénéfices de leurs plantations de cocotier. Ils cultivent des variétés de cocotiers nains pour produire de grande quantité d’eau de coco utilisée par l’industrie. Ils utilisent des systèmes de culture et de récolte très performants, faisant intervenir l’irrigation et une forte fertilisation. Les brésiliens arrivent à produire environ 250 noix par arbre et par an sur des parcelles comprenant 200 cocotiers nains par hectare. Ils récoltent ainsi cinquante mille noix par hectare. Chaque noix contient en moyenne 0.4 litre d’eau de coco. Le litre d’eau de coco étant vendu à 300-350 FCFA par litre, le produit de la récolte leur rapporte donc environ six millions de CFA par hectare et par an.

En Côte d’Ivoire, la culture du cocotier est menacée par l’apparition d’une grave maladie, appelée le Jaunissement mortel. La maladie est très active au Ghana, où elle a dévasté les cocoteraies de la région de Takoradi (voir photos). La même maladie vient d’être identifiée dans la commune de Grand Lahou par le Centre National de Recherche Agronomique de Côte d’Ivoire (CNRA). Des programmes importants de recherche sont actuellement développés par le CNRA dans la région des Grands Ponts pour lutter contre cette maladie. Par ailleurs, depuis les années 1980, le CNRA, le CIRAD (Centre International en Recherche Agronomique pour le Développement) et la recherche ghanéenne ont collaboré à des essais. A Takoradi, les chercheurs ont réussi à identifier deux variétés de cocotier introduites de Côte d’Ivoire qui résistent à la maladie.

Dans le cadre du projet REPROCROP, il est prévu de distribuer des lots de quatre semences expérimentales de cocotier. Ces lots seront remis aux agriculteurs qui participeront aux enquêtes. Il s’agit de nouveaux croisements de cocotiers nains créés par le CNRA. Ces variétés grandissent lentement mais peuvent produire déjà trois ans après la plantation. Parmi ces nouveaux cocotiers qui sont distribués, certains pourraient résister à la maladie si elle arrive. Il est donc conseillé aux agriculteurs de multiplier les meilleurs de ces cocotiers, qui doivent être plantés de préférence dans les jardins ou à côté des maisons, dans un endroit où il y a assez d'eau.

Textes en Anglais
à compléter

Retour à la vue d'ensemble du projet.

Biologie reproductive des espèces étudiées

Cette publication propose une description succincte des connaissances scientifiques sur la biologie de la reproduction des cinq espèces cultivées étudiées : bananier, cacaoyer, cocotier, manioc et palmier à huile. Les textes sont proposés en versions française et anglaise.

Il était initialement prévu d'inclure ces informations dans le texte de l'article :"Assessment of farmers’ traditional and botanical knowledge regarding the reproductive biology of five crops (banana, cassava, cocoa, coconut, oil palm): Typology of farmers’ perceptions in Côte d’Ivoire" , mais pour des questions de longueur de texte, ceci a été finalement abandonné. Pour mémoire, on trouvera en fin de ce post le dernier texte, plus court, qui était prévu dans l'article.

Le bananier - Banana tree
Par Roland, version du 21/04/2016 - à Valider
Le bananier est une grande plante herbacée originaire du Pacifique Sud. Il existe deux types principaux de banane, les "bananes dessert" souvent sucrées et consommées crus, et les «plantains» produisant des fruits féculents souvent cuits avant de les manger. Les cinquante espèces connues de banane appartiennent tous au genre Musa. Les bananes de type sauvage produisent des graines dures à l'intérieur de leurs petits fruits, qui sont souvent non comestibles pour les humains. Au fil des siècles, les bananiers de type sauvage ont produit des descendances mutantes, qui produisaient des fruits avec de moins en moins de graines. Ces mutants sont devenus les ancêtres des bananes domestiqués. Les premiers humains ont commencé à reproduire la plante en utilisant les rejets qui apparaissent à la base des plantes. Des croisements accidentels entre des espèces plus ou moins distantes ont produit des variétés de plus en plus stériles et produisant de moins en moins de graines (Perrier, 2009). De nos jours, les bananiers domestiques sont propagés de façon asexuée, comme des clones, génétiquement similaires à la plante ils sont originaires. Du point de vue botanique, si l'on accepte d'appliquer le terme «père» pour les plantes, on peut dire que la mère et le père d'un bananier est le même individu cloné. Un bananier n'est ni femelle, ni mâle, parce qu'il a perdu sa capacité à se reproduire sexuellement.


Banana is a huge herbaceous plant originating from the South Pacific. There are two main kinds of banana, the “dessert bananas” often sweet and consumed uncooked, and the “plantains” producing starchier fruits often cooked before eating. The fifty known species of banana all belong to the genus Musa. The wild-type bananas show hard seeds inside their little fruits, mostly inedible to humans. Occasionally, wild-type bananas have produced mutant offspring, which bore seedless fruits. These mutants became the ancestors of domesticated bananas. Early humans started to reproduce the plant using the root offshoots, or “suckers,” which appear at the base of the plants. Accidental hybridization between more or less distant relative species produced increasingly sterile and seedless cultivars (Perrier, 2009). Nowadays, the domestics bananas, asexually propagated as clones, are genetically similar to the plant they originate. So, from the botanic point of view, if we accept to apply the term “father” to plants, we can say that the mother and the father of a banana plant is the same and identical to itself. A banana plant is neither female and neither male, because it lost its capacity of sexual reproduction.
Reference
Perrier, Xavier. "Combining biological approaches to shed light on the evolution of edible bananas." Ethnobotany Research and Applications 7 (2009): 199-216.

Le cacaoyer- Cocoa tree
Par R.Bourdeix, 22 Avril 2015 - version à valider.
Le cacaoyer est un arbuste originaire du Mexique domestiqué depuis environ 3 000 ans. Chaque cacaoyer est bisexué. Il produit de petites fleurs qui chacune présentent des organes mâles (étamines) et femelle (pistil). Un système appelé "d'incompatibilité" empêche généralement le cacaoyer de se féconder lui-même. Cependant, selon les variétés et les conditions, il arrive que, rarement, le cacaoyer se féconde lui-même (Lanaud, 1987). Les cabosses contiennent de nombreuses graines (entre 25 et 75) appelées fèves de cacao. La grande majorité des cacaoyers plantés chez les agriculteurs sont issus de ces graines. Des techniques de bouturage et de greffage existent mais restent encore peu utilisées par les agriculteurs. Le cacaoyer est à la fois femelle et mâle, et provient d’une mère et d’un père généralement différent. Chaque cabosse de cacao est issu d’une mère (le pied sur lequel a poussé la cabosse) et généralement de plusieurs pères (les autres cacaoyers dont le pollen a été apporté par le vent ou des insectes).


The cocoa tree is a shrub native of Mexico, domesticated there are about 3000 years ago. Each cocoa tree is bisexual. It produces small flowers that each have male organs (stamens) and female (pistil). A system called "incompatibility" generally prevents the cocoa tree to fertilize itself. However, depending on the variety and conditions, sometimes self fertilization may occur (Lanaud, 1987). The cocoa pods contain many seeds (25 to 75) called beans. The vast majority of cocoa trees planted in farmers come from these seeds. Cuttings and grafting techniques exist but are still little used by farmers. The cocoa tree is both female and male, and generally has a mother and a disntict father. Each cocoa pod has a mother (the foot which pushed the pod) and many fathers (other cocoa trees whose pollen was brought by the wind or insects).

Reference 
Lanaud, Claire. Nouvelles données sur la biologie du cacaoyer (Theobroma cacao L.): diversité des populations, système d'incompatibilité, haploides spontanés: leurs conséquences pour l'amélioration génétique de cette espèce. Diss. Paris 11, 1987.

Le cocotier - Coconut palm 
Par R. Bourdeix, 22 Avril 2016.
Le cocotier est un palmier originaire du Sud-Est Asiatique. Chaque cocotier est bisexué et produit des inflorescences tout au long de l'année. Chaque inflorescence porte à la fois des fleurs femelles et des fleurs mâles. Les cocotiers peuvent donc se féconder eux-même. La fréquence des autofécondations varie fortement selon le type variétal. La plupart des cocotiers de type Nains se reproduisent par autofécondation. Chez les cocotiers de type Grand, dans une inflorescence, tout ou partie des fleurs mâles mûrissent et tombent avant que les fleurs femelles ne deviennent réceptives. Le pollen qui féconde un cocotier provient alors généralement d'un autre cocotier. Il existe aussi des possibilités de fécondation entre les deux inflorescences successives d'un cocotier. Dans ce cas, sur un même arbre, le pollen de la nouvelle inflorescence va féconder les fleurs femelles de l'inflorescence d'avant (Bourdeix et al., 2015). En Côte d'Ivoire, les variétés plantées par les agriculteurs sont surtout des Grands et des hybrides entre Nains et Grands. Le cocotier est à la fois mâle et femelle. Chaque cocotier provient d'une mère et d'un père, le plus souvent différents. Un régime de coco provient d'une mère et de plusieurs pères.


The coconut palm is native from Southeast Asia. Each coconut is bisexual and produces inflorescences all throughout the year. Each inflorescence contains both female flowers and male flowers. Coconut palms can therefore self fertilize. The frequency of self-fertilization greatly varies depending on varietal types. Most Dwarf types reproduce by self-fertilization. In Tall-types, within the inflorescence, all or most of the male flowers ripen and fall before the female flowers become receptive. In this case, the pollen that fertilizes a palm generally comes another palm. There are also possibilities for fertilization between two successive inflorescences on the same coconut palm : the pollen of the new inflorescence will fertilize the female flowers of the former inflorescence (Bourdeix et al., 2015). In Côte d’Ivoire ; farmers are mostly planting Tall-Types and Dwarf x Tall hybrids. The coconut palm is both male and female. Each coconut comes from a mother and a father, most often distinct from the mother. A coconut bunch generally have a mother and several fathers.
Reference
Bourdeix R., Konan J.L. and N’Cho Y.P., 2005. Coconut. A guide to traditional and improved varieties. . Montpellier, France, Editions Diversiflora,104 p.

Le manioc
Article préparé par Paule, revu par Roland 26/04/2016
Agricultural Cassava is propagated by means of stem cuttings, which are known horticulturally as stakes. Thus, these clonal progenies are genetically identical to their mother plants. The cassava plant is bisexual. It bears inflorescences with separate male and female flowers. Within an inflorescence, female flowers open first ; only after they have been fertilized or have aborted, the male flowers open. So most of cassava seeds come from one mother and a distinct father. However, because flowering on a single plant extends two months, pollen from an inflorescence may fertilize female flowers from the former. In this rarer case self-fertilization occurs, so the mother and father is the same. The cassava seeds have a quite important dormancy. In Amazonie, ants bury seeds in their nests. This protects seeds from other predators and from lethal temperatures due to occasional fires and burning after field clearing. These fires break the dormancy of buried cassava seeds which germinate from ant’s nests (Pujol et al., 2002). Occasionally, traditional farmers select a few plants naturally growing from seeds for preparing stakes.



Pour planter le manioc, les agriculteurs utilisent des boutures de tiges. Ces descendances clonales sont génétiquement identiques à leurs plantes mères. Le plant de manioc est bisexué. Chaque inflorescence porte à la fois des fleurs femelles et des fleur males. Au sein d'une inflorescence, les fleurs femelles mûrissent en premier. Seulement après que les fleurs femelles aient été fécondées ou aient avorté, les fleurs mâles s’ouvrent. Ainsi, la plupart des graines de manioc proviennent d'une mère et un père distincts. Cependant, la floraison d’une seule plante s’étend sur près de deux mois : le pollen d'une inflorescence peut féconder les fleurs femelles de la précédente inflorescence. Dans ces cas plus rare, l’autofécondation se produit, de sorte que la mère et le père sont la même plante. Les graines de manioc ont une dormance assez importante. En Amazonie, les fourmis enterrent ces graines dans leurs nids. Cela protège ces graines d'autres prédateurs et des températures létales dues aux incendies accidentels et au brûlage après défrichement. Ces incendies lèvent la dormance des graines enterrées, qui germent à partir des nids de fourmis (Pujol et al., 2002). Les agriculteurs traditionnels sélectionnent parfois quelques plants sortis récemment de graines pour préparer leurs boutures.

Reference
Pujol, B., Gigot, G., Laurent, G., Pinheiro-Kluppel, M., Elias, M., Hossaert-McKey, M., & McKey, D. (2002). Germination ecology of cassava (Manihot esculenta Crantz, Euphorbiaceae) in traditional agroecosystems: seed and seedling biology of a vegetatively propagated domesticated plant. Economic Botany, 56(4), 366-379.

Trouvé par Roland in : L. Hedin. Culture du Manioc en Côte d’Ivoire : observations complémentaires sur la mosaique, 1931.

Les ébriés distinguent sept à huit variétés de Manioc (bede Poutou, bédé mango, bédé bro, bédé nana, etc…) qui diffèrent par leurs tiges ramifiées ou non, la coloration des pétioles, la coloration des feuilles, la couleur de la peau des tubercules, l’amertume de ces tubercules. Les variétés à tubercule amer sont particulièrement appréciées par les ébriés, pour la confection d’une farine cuite à la vapeur qu’ils consomment sous le nom d’attiéké. C’est également aec des variétés que les Mossous font leur boules de Toukpou, et les dahoméens, nombreux à Grand Bassam, leur Gari, farine de Manioc Grillée, et leur Plakaré. Par contre les Baoulés et les Gouros apprécient les variétés à tubercules sucrés, cultivée dans leur pays, notamment l’une d’entre elles reconnaissable à ses feuilles sessiles.
Note: il serait intéressant de voir ce qu'il reste 85 ans après de ces variétés.


Le palmier à huile - Oil Palm
Par Abiba , revu par Roland 26/04/2016.
Le palmier à huile est originaire de l'Ouest de l'Afrique. Bisexué, produisant tout au long de l'année, chaque palmier émet successivement une première série d'inflorescences ne comprenant que des fleurs mâles, puis une seconde série d'inflorescence ne comprenant que des fleurs femelles (Durand-Gasselin et al., 2002). Dans quelques rares cas, il arrive qu'une inflorescence bisexuée soit produite entre les deux séries. Ce cycle se répète jusqu'à la mort du palmier. Chaque palmier à huile est donc à la fois femelle et mâle. il provient d'une mère et d'un père, pratiquement toujours distincts. Un régime de palmier provient d'une mère et de nombreux pères. Dans la nature, le palmier à huile ne se reproduit pas végétativement. Les chercheurs ont cependant réussi à produire en laboratoire des clones qui restent pour l'instant peu diffusés chez les planteurs ; La reproduction de ces clones est alors analogue dans son principe à celle du bananier.



Oil palm is native to West Africa. Bisexual, producing throughout the all year, each palm emits successively a first series of inflorescences with only male flowers, and then a second series of inflorescences with only female flowers (Durand-Gasselin et al., 2002). In rare cases, a bisexual inflorescence occurs between the two male and female series. This cycle repeats until the death of the palm. Each oil palm is thus both female and male. It comes from a mother and a father, almost always distinct. A palm bunch comes from one female parent and many male parents. In nature, palm oil does not reproduce vegetatively. In their laboratories, researchers succeeded in producing clones, which remains rarely used by farmers. Reproduction of these clones is then similar in its principle to that of the banana.





Références

Durand-Gasselin, T., Cochard, B., Amblard, P., & De Franqueville, H. (2002). Un regard sur quarante ans d’amélioration génétique du palmier à huile (Elaeis guineensis) et son impact sur la filière. Le sélectionneur français, 53, 133-147.


Version prévue dans l'article mais finalement supprimée

Reproductive biology of the five crops studied: Botanists’ views

For understanding farmers’ views on crop reproductive biology, it seems useful to review shortly botanists’ views as a frame of comparison for the five studied crops.

Wild-type bananas contain a mass of hard peppercorn-sized seeds inside their little fruits, mostly inedible to humans. Occasionally, wild-type bananas have produced mutant offspring, which bore seedless fruits. Early humans started to reproduce the plant using the root offshoots, or “suckers,” which emerge from the corm mat at the base of the already emerged stems. Accidental hybridization between more or less distant relative species produced increasingly sterile and seedless cultivars (Perrier, 2009). Nowadays, domesticated bananas are asexually propagated as clones, and thus are genetically identical to the plant from which they originate. From a botanical perspective, a domesticated banana plant is neither female nor male, because it has lost its capacity of sexual reproduction.

In the rainforest, the wild cacao tree flowers irregularly. It commonly propagates itself by growing new trunks from its base. In plantations, most of the hundreds of flowers produced by each tree abort (NSW Botanic Gardens, 2016). These small flowers have both male and female organs, but an incompatibility system sometimes prevents self-fertilization (Lanaud, 1987). The cocoa pods contain many seeds called beans. The majority of cocoa trees planted in farms come from these seeds. Farmers rarely use cuttings and grafting techniques. The cocoa tree is both female and male. Cultivated forms generally have a mother and a father. Each cocoa pod has a mother and several fathers.

The coconut palm produces inflorescences with both female flowers and male flowers. Coconut palms can therefore self-fertilize, but frequency of self-fertilization greatly varies depending on varietal types (Bourdeix et al., 2015). In Côte d’Ivoire, farmers are mostly planting Tall-Types and Dwarf x Tall hybrids. For these varieties, each coconut comes from a mother and a father, most often distinct from the mother; within a bunch, coconuts generally have the same mother and several fathers.

Farmer’s propagate cassava by means of stem cuttings, known as stakes. Thus, these clonal progenies are genetically identical to their mother plants. The cassava plant bears inflorescences with separate male and female flowers. Most of cassava seeds come from one mother and a separate father. In rarer case self-fertilization occurs. In the Amazon basin, ants bury cassava seeds in their nests. Fires break the dormancy of these buried cassava seeds, which germinate from ants’ nests (Pujol et al., 2002). Occasionally, traditional farmers select a few cassava plants naturally growing from seeds for preparing stakes.

The oil palm emits successively a series of inflorescences with only male flowers, and then another series of inflorescences with only female flowers (Durand-Gasselin et al., 2002). This cycle repeats until the death of the palm. Each oil palm is thus both female and male. It comes from a mother and a father, usually distinct. A palm bunch comes from one female parent and many male parents. In nature, palm oil does not reproduce clonally. Researchers succeeded in producing in vitro clones which remain little used by farmers.





Compte rendu de la seconde réunion du projet REPROCROP, 29 Janvier 2015

Compte rendu de la seconde réunion du projet REPROCROP, 29 Janvier 2015

Étaient présents à la réunion:

Dr Roland Bourdeix CIRAD
M. Allagba Konan ONG ALP
- M. Kouassi Djan Claude ONG ALP
- Serge Dali Lida UFHB
- Dr Emmanuel Issali CNRA
et les deux étudiantes:
- KOFFI  Aphoua Téhia Paule
- DIARRASSOUBA Abiba

A la fin de la réunion, nous avons été rejoint par M. Guy Dikebié, conseiller de M. Gabriel Yace, Président de la région des Grands Ponts  et de la société CAIMPEX, pour l'organisation d'une conférence de Roland Bourdeix à Jacqueville, conférence qui a permis d'établir un premier contact avec de nombreux cultivateurs de cocotier.


A propos du Questionnaire

Tout le monde s'accorde sur le fait que le questionnaire est trop long; Roland suggère de restreindre l’enquête à deux plantes par agriculteurs, en proposant la technique suivante: on propose à l'agriculteur de choisir une plante, et le responsable de l'interview en choisit une; Serge fait remarquer qu'il serait mieux de laisser l'agriculteur choisir les deux plantes sur lesquelles il veut discuter; la solution de Serge est acceptée; il y a cependant une réserve: si les agriculteurs choisissent tous les mêmes plantes, certaines plantes risquent d'être au final très peu prises en compte dans l'étude;  une solution possible serait de commencer selon ce que propose Serge, puis si jamais les effectifs sont déséquilibrés au milieu de l'étude, de corriger en revenant à la première méthode.

Précisions concernant le travail de l'ONG

L'ONG a proposé le nom de deux enquéteurs:

Aka Hervé (contact 09009998; sammaka.herv@yahoo.fr) localisé à Agboville. il dispose du permis voiture et d'une moto qui peut-être utilisée pour pour constitution des listes à Agboville et éventuellement Grand Lahou. 
Jocelyne Souhaine Ozoua (contact 77719817; jocelynesou@gmail.com)  à Dabou. Roland était favorable à ce que les enquêtes soient menées par une seule personne, mais deux est acceptable. Il faudra simplement que les deux membres de l'ONG participent à la mise au point de la méthode et du questionnaire.

L'ONG dispose de GPS (prendre en priorité la parcelle cultivée plutôt que le lieu de résidence des agriculteurs). 

Il a été proposé qu' un contrat soit signé entre l'ONG et le CIRAD, à calquer sur le modèle du contrat CNRA/CIRAD. Ce contrat a été rédigé par Roland et envoyé à l'ONG le Dimanche 8 Février 2015, et signé rapidement par l'ONG le Lundi 9 Février avant d'être envoyé pour relecture et signature au CIRAD. En l'attente d'une réponse du CIRAD.  

Répartition des taches et temps sur le terrain

- Dr Serge Dali supervise les étudiantes: peu impliqué dans la constitution des listes des agriculteurs, très impliqué dans la mise au point de la méthode et du questionnaire, et le suivi des premières enquêtes. Serge part à Paris fin Avril, donc plutôt avant.
- Dr Issali responsable du travail des étudiantes spécifiquement à Grand Lahou et Bassam, pour respectivement 50 et 100 agriculteurs interrogés ; très impliqué dans la constitution des listes et la réalisation des enquêtes, moyennement pour la mise au point du questionnaire et de la méthode ; responsable de la livraison des semences sur les lieux d’enquête, et pour la fourniture d'échantillons vivants pour les enquêtes (inflorescence et fleurs, fruits et semences). 
ONG responsable des enquêtes et du travail des étudiantes spécifiquement à Grand Lahou et Agboville pour respectivement 50 et 100 agriculteurs interrogés. très impliquée dans la constitution des listes et la réalisation des enquêtes, moyennement pour la mise au point du questionnaire et de la méthode. Le principe est que l'ONG ne va pas seule sur le terrain, mais systématiquement avec au moins les deux étudiantes.
- F. RUF supervision travail ONG, impliqué dans la mise au point de la méthode et du questionnaire, le suivi de la réalisation des enquêtes par l'ONG.
- Roland impliqué à tous les niveaux, y compris confection des supports d' illustration (image et photos) pour les interviews
- Stage étudiantes officiellement du 15 février au 15 mai 2015. Les deux étudiantes travailleront pour l'essentiel ensemble; cependant Abiba travaillera éventuellement plus sur Bassam, et Paule plus sur Grand Lahou. 

Les tableaux ci-dessous donnent une planification des temps terrains en fonction des sites. Cliquer sur les images pour les agrandir.






Ce planning a été validé par Serge Lida, Emmanuel Issali (sous réserve de la signature du contrat par sa hiérarchie) et les deux étudiantes; une remarque d'Abiba a été prise en compte pour améliorer le tableau. Il reste à valider par les deux enquêteurs de l'ONG et François Ruf. 


Planning général des enquêtes - l'exemple d'Agboville

Dans le cas d’Agboville, L'ONG a proposé de travailler dans 5 villages, dont le plus éloigné est sité à environ 35 km d'Agboville. Les latitudes et longitudes sont à compléter, travail commencé sur Google Earth lors de la réunion.

- Gbalekro: lat  5.950228°; long -4.279118°; village Abbey jamais enquêté par l'ONG
- Bokaho: lat  ???°; long ???°; village Abbey jamais enquêté par l'ONG
- Offoumpo: lat  ???°; long ???°; village Abbey déjà enquêté par l'ONG
- Aboudé  mandeké: lat  ???°; long ???°; village Krobou « qui se disent Aboude », jamais enquêté
- Aboudé kouassikro: lat  ???°; long ???°; village Krobou « qui se disent Aboude », jamais enquêté

Il a été suggéré que cette organisation par village devait être utilisée aussi sur les sites de Grand Bassam/Assinie et Grand Lahou/Jacqueville.

On n’entre pas comme cela dans un village. Ne jamais parler directement au Chef. Il faut l’intermédiaire d’un tuteur par village, souvent le président des jeunes, mais penser à diminuer les attentes, faire espérer de façon très dosée.  Utiliser l’entrée étudiante. Trouver une formule, qui ne parle pas du sujet précis de l’étude. Prévoir une bouteille par village (Gin, 4500 CFA) des paquets de thé, livre agricole ; prévoir un budget de 15000 à 30000 par village. Il a un protocole de sortie comme il y a un protocole d’entrée, donc une réunion en sortie.

Autre points

Afin de faciliter l'accès au site du Projet Reprocrop, il a été décidé de créer une adresse Email utilisable par tous les acteurs du projet avec un mot de passe simple: reprocrop@gmail.com. Cette boite gmail ne doit pas être utilisée pour envoyer ou recevoir des messages mais simplement pour se connecter au site.

Méthodologie générale d'approche des agriculteurs et des villages

Article écrit par Roland et revu par Serge le 12 février 2015

Méthodologie générale d'approche:

1) Une première approche de confection de liste d'agriculteurs: prise de renseignement chez tous les acteurs de la société pour établir des listes d'agriculteurs correspondants aux besoins de l'enquête.
2) Une seconde approche par village: selon les listes constituées, on identifie un nombre limité de villages (4 à 8 pour chacune des trois régions, soit 12 à 24 au total) dans lesquels sera réalisée la majorité des enquêtes.
3) la façon de gérer les dons au village.
4) Liste du matériel nécessaire à la réalisation des enquêtes
5) Enfin l'approche à adopter pour interagir avec les agriculteurs à interroger


1) Confection de liste d'agriculteurs

Voir les articles qui donnent le détail par région sur Grand-Bassam/Assinie, Grand-Lahou/Jacqueville et Agboville, ainsi que l'article qui détaille la méthode, en général.


2) Approche par village

Une fois la liste potentielle des villages établie, procéder comme suit:

- Identifier des personnes ressources, pouvant servir de tuteur, de points focaux ou à la facilitation de l'enquête comme par exemple le président des jeunes, ou par exemple des acheteurs de produits.

- Eviter de parler trop précisément et trop directement/d'entrée de jeu du sujet précis de l'enquête. Suggestion de discours à tenir:

"Nous réalisons, en collaboration avec l'université, une étude sur les besoins et les savoirs des agriculteurs à propos de cinq cultures qui sont la banane, le cocotier, le cacao, le manioc et le palmier à Huile. Nous voulons contribuer à ce que  les besoins des agriculteurs soient mieux connus des décideurs. Nous souhaitons aussi former nos deux étudiantes de l'université à la réalisation des enquêtes et à l'approfondissement de leurs connaissances."

3) A propos des dons au village:


Eviter de susciter des espoirs trop importants chez les agriculteurs et dans les villages. Les agriculteurs attendent parfois de gros projets qui financent par exemple la replantation ou l'apport massif d'engrais, ce que ne peut faire REPROCROP. Le message à passer est:



"Nous espérons que ce petit projet aidera à faire entendre la voix des agriculteurs auprès de partenaires éventuels ou actuels. Le projet a peu de moyens pour l'instant, donc nous offrons une bouteille de gin et quelques paquets de thé, ainsi que des lots de quatre semences de cocotier aux agriculteurs qui sont intéressés par échanger avec nous. A la fin de l’enquête nous remettrons aussi au village deux livres agricoles."

 au village"

Question: les lots de semences doivent-ils être remis au village et dans ce cas, faut-il prévoir de les aider à mettre en place un germoir, ou les remettre séparément à chaque agriculteur? il faut peut-être garder la notion de sac contenant 4 semences issues du même géniteur.

"Ce sont des cocotiers nains (de petite taille en général) qui grandissent lentement mais produisent rapidement. Il faut plutôt les planter dans les jardins ou à coté des maisons, dans un endroit où il y a assez d'eau. Il y a une maladie grave du cocotier qui est arrivée à Grand Lahou  et qui risque de détruire tous les cocotiers de Côte d'Ivoire qui sont tous sensibles (montrer un planche photo de la maladie). Parmi les cocotiers que nous vous donnons, certains pourraient résister à cette maladie si elle arrive; dans ce cas, nous vous conseillons de choisir et multiplier les meilleurs de ces cocotiers."

Montrer cette photo:


Prévoir une bouteille par village (Gin, 4500 CFA) des paquets de thé, livre agricole ; prévoir un budget de 15000 à 35000 par village.  Il y a un protocole d’entrée comme il y a un protocole de sortie  donc une réunion en sortie au cours de laquelle seront remis les livres.

4) Le matériel nécessaire à la réalisation des enquêtes

Il se décompose de:

- Caméras avec ou sans GPS
- GPS (fournis par l'ONG et/ou le CNRA)
- Matériel d'enregistrement.

- Formulaire d’enquêtes (à tirer en 300 exemplaires)

- Il a été décidé de ne plus utiliser des planches format A3, difficiles à manipuler et coûteuses à réaliser, mais de les scinder en deux et de présenter tous les documents nécessaires dans un classeur à feuillet plastiques. Six classeurs seront confectionnés.


- Six exemplaires de deux photos (ci-dessus) illustrant la maladie du Jaunissement mortel sont incluses dans ce classeur.


- Des organes vivants des plantes étudiées, en particulier Noix de coco, inflorescences de cocotier, cabosse et graines de cocotier, fruits et fleurs de manioc, etc... Ces organes peuvent être amenés de la station Marc Delorme ou, dans certains cas, trouvés sur place.

- Des noix de semences de cocotier conditionnées en sac de 4 noix et portant le numéro de géniteur de l'arbre-mère. Noix à récolter, traiter, entailler et transporter par le CNRA.

5) L'interaction avec les agriculteurs interviewés

Bonjour, nous réalisons une étude avec l'université sur certaines plantes cultivées, les besoins des agriculteurs et les savoirs agricoles et traditionnels concernant ces 5 plantes: voilà des dessins de ces plantes, est ce que tu les reconnais?


Nous étudions cinq plantes, mais comme nous ne voulons pas prendre trop de votre temps, je vous demande d'en choisir seulement deux, parmi celles que vous pensez connaitre le mieux, sur lesquelles nous allons plus discuter. Tu préfères parler de quelles plantes? Pourquoi choisis tu celles-là?




Continuer avec le questionnaire.





Grand Lahou/Jacqueville: constitution des listes d'agriculteurs et choix des villages

Les enquêtes dans la région des grands ponts sont planifiées du 20 Février au 10 Mars. Les villages:

1) Mardi -Mercredi : Likpilassié - Coco et manioc - Donné Gin+thé+1000f - Bac à la location 5000 CFA - on peut y dormir - Serge avec nous, le mercredi s'échappe pour préparer Lahou Kpanda avec Paule. rentre à Abidjan avec Hervé.
2) Jeudi : Brafledon - Coco et manioc - Donné Gin+thé +1000 f  - pas de Bac
3) Vendredi Samedi Lahou Kpanda - Bac ne marche pas - il y a eu des morts, quai emporté par la mer - il faut louer des hors-bord. 15000 CFA la journée - mission catholique peut nous loger? prévoir produit moustique. Roland repart le Samedi dans la journée - Voiture?
4) Dimanche-lundi  Nandibo1 - cacao, palmier à huile, manioc Gin+thé+1000 f - pas de Bac - Nandibo 2 - rien donné
5) Du mardi à la fin - vers Jacqueville - point focal BOGUI GABRIEL 07758051 SASSAKE B.

Roland repart en France le Mardi 3 mars - besoin voiture ONG à compter du Mardi 3 Mars. Roland fait un Email ce soir.

Semences? Rappeler Dr Allou

- Tout le monde arrive en même temps dans le même village

Avec ces Villages, 100 agriculteurs?




Lettre reçue du conseil régional des grands ponts via M. Dikebie



A Grand Lahou, la langue la plus répandue est l'avicam, et à Jacqueville les langues les plus répandues sont ahizi et alladjan. Si ont veut mener des études linguistiques, par ordre de priorité selon Serge: alladjan,  avicam, ahizi.

Conférence sur le cocotier réalisée le Vendredi 30 Janvier 2015 à Jacqueville au domicile du président Yacé, en présence d'une cinquantaine d'agriculteurs et de notables, un film a été pris avec deux caméras lors de la conférence; images non encore exploitées. La conférence a fait l'objet d'un passage télévisé le Lundi 9 Février (non visualisé par Roland).

Durant la conférence, de nombreux contacts ont été réalisés avec les agriculteurs.

Rapport de la conférence du Vendredi 30 Janvier 2015 par Paule

Revu par Roland

Le vendredi 30 décembre 2015 à la résidence des YACE de Jacqueville, le conseil régional de la région de Dabou a organisé une cérémonie de présentation des vœux de nouvel an, suivie d’une conférence sur le cocotier animée par le Dr Roland Bourdeïx. Lors de cette conférence, différents responsables de coopératives et agriculteurs de la filière Coco étaient invités afin d’être éclairés sur l’importance du cocotier, ses différentes variétés et l’utilisation de ses différentes parties.
Roland Bourdeix a rappelé que le cocotier contrairement au palmier à huile n’est pas une plante originaire de Côte d’Ivoire. Il est originaire d’Asie et a été introduit dans notre pays au XVIème siècle. Il peut être classé en deux grandes catégories : les cocotiers nains et les cocotiers grands.
Le Docteur Bourdeix a également attiré l’attention sur le jaunissement mortel une maladie qui sévit actuellement dans la zone de Grand Lahou et qui menace à la longue les cocotiers sur toute l’étendue du territoire ivoirien. Selon lui, les plants  de cocotier qui seront distribués lors de l’enquête de terrain du projet REPROCROP seraient susceptibles de résister à cette maladie. Par ailleurs, il est important que les plantations de cocotiers soient renouvelées pour en améliorer le rendement.
Par la suite quelques agriculteurs ont quant à eux posé quelques questions pour avoir plus d’informations sur les moyens d’obtenir le cocotier à trois têtes ou sur la possibilité d’obtenir les plants de cocotiers gratuitement. Après quoi la parole a été rendue au Président YACE pour la suite du programme qui a consisté essentiellement en la présentation de vœux par les femmes et les jeunes suivie d’un déjeuner.
En conclusion, cette conférence a permis aux personnes présentes d’acquérir une  connaissance plus approfondie du plant de cocotier et ses différentes variétés et de mieux comprendre la nécessité actuelle de renouveler les plantations de cocotier en veillant à introduire des variétés de cocotiers capables de résister au jaunissement mortel qui menace actuellement les cocotiers sur l’étendue du territoire ivoirien.

Cartographie de la maladie du cocotier à Grand Lahou (source CNRA)








Grand Bassam/Assinie : constitution des listes d'Agriculteurs et choix des villages

Les enquêtes à Grand Bassam sont planifiées du 13 au 30 Février 2015.
Guy Max AKA, opérateur de la société COCOPACK, peut nous aider à constituer des listes d'agriculteurs, merci au directeur Renaud Goirand  (05838318). Contact de Guy Max Skype: aka.guy.max; Phone 05316554 & 07920150; Email maxaka2005@yahoo.fr; guy.max2013@gmail.com. RB lui a envoyé un message le 12 Janvier 2014. Guy max est passé discuter au bureau le 8 Janvier.

Les langues les plus répandues dans la région de Grand Bassam sont l'appolo et l'abouré. A Vitré les chefs conversaient en abouré. Vers Assinie, la langue langue la plus répandue est l'agni.

Choix des villages à Grand Bassam/Assinie

Contact Sous préfecture: 07978113 naklobasouare@yahoo.fr -

A Grand Bassam, les agriculteurs de cocotier sont méfiants à cause de problèmes fonciers (villages de Vitré, Yakasse 1, Yakasse 2, Moossou, Modeste, Mondoukou) ; le conflit est entre Moossou (Aboure) les autres villages. Il faudra éventuellement en tenir compte.

Prendre en compte des planteurs de cocotier mais aussi de Manioc. Voir aussi un peu avant sur la route d’Abidjan à Grand Bassam le village qui produit des palissades en feuille de cocotier.

Première visite d'Abiba à Grand Bassam

Le 12 Janvier 2015 je me suis rendu à Grand Bassam pour rencontrer Renaud Goiran et Aka Guy Max ; l’entreprise Cocopack travaille pour le cocotier essentiellement avec seulement 28 producteurs qui répondent à des normes précises de culture biologique et de Fair Trade. Guy Aka avait déjà commencé à remplir manuellement le tableau « liste des planteurs » (deux pages et demi, donc à peu près 25 producteurs). Il a été convenu qu’il ferait saisir le tableau sous Word, ce qui évitera éventuelle erreurs de recopie d’écriture manuscrite. Peu de numéros de téléphone sont pour l’instant disponibles ; Guy Aka a expliqué l’organisation de la filière ; il n’y aurait pas à proprement parler de syndicat ou de coopérative de cultivateur cocotier, mais les acteurs se réunissent à l’entrée du village d’Assouinde à Assinie dans un lieu dénommé « four à coprah ». Il y a une bonne dizaine de personnes qui se croisent et qui discutent chaque jour là bas. Le rôle des femmes dans la filière cocotier semble pour l’instant limité (à confirmer) : elles travaillent souvent sur le produit, notamment dans les fours à coprah, pour la manutention et le décoquage des fruits, mais aussi pour la préparation d’huile vierge, de savon, de coco sec râpé vendu en bouteille ; A Jacqueville, il existerait une petite industrie de gâteau et de friandises à base de cocotier et gérée par des femmes.
L’entreprise est aussi en contact avec des petits planteurs autour de Bassam, qui livrent parfois des lots de 5000 noix ; il sera possible d’établir une liste de ces planteurs. Nous avons proposé d’envoyer les deux étudiantes travailler avec les agents Cocopack afin d’établir et de raffiner ces listes ; l’une pourrait accompagner Guy Max à Assouinde, l’autre travailler autour de Grand Bassam. A Grand Bassam il faudrait aussi enquêter et éventuellement filmer sur les femmes qui produisent les petits bâtons  caramélisés de cocotier du coté du village de Modeste ; comme cette activité semble florissante, elle peut être un moteur important de la culture du cocotier dans la zone.

Une première liste d'Agriculteur a été envoyée le 8 février par Abiba. il ressort de cette liste que les villages de Yakassé 1 et 2 doivent être choisis pour l'étude, mais en intégrant des femmes et des planteurs de Manioc. Le village de Modeste doit aussi être pris dans la liste.




Grand-Bassam, le jeudi 12 février 2015
Compte rendu réalisé par Paule Koffi

Afin de faciliter la rencontre des agriculteurs des différents villages, nous avons rencontré les autorités villageoises.  Selon les coutumes de ces villages, des dons de boisson GIN ou (et) de THÉ ont été offert à la chefferie après que Dr BOURDIEX ET Dr LIDA aient donné l’objet de notre présence (le projet REPROCROP) dans le village.
Dans le premier village du nom de Modeste, nous avons rencontré MR Xavier (57777746), agriculteur de coco et MR Bedia Olivier(67195403), acheteur de noix de coco. Selon Mr Bedia, le village Modeste ravitaille le marché du Plateau en noix de Coco  et qu’il existe une coopérative regroupant les femmes cultivant les produits maraichers.
Mr Xavier nous a conduit l’équipe chez le Chef de MODESTE. Les contacts de Mr TRAORE ISSOUF (07009419), notable dudit village et de Mme EVA (48330014), secrétaire du Sous-Préfet de Grand-Bassam nous ont été donné par le chef afin qu’ils puissent nous accompagné dans la réalisation des enquêtes.
Dans  le second village YAKASSE 1, nous avons rencontré le chef, son adjoint Mr TRAORE TCHEGBE (66780183) et Mr DIARRA ABOU (09695797). Le chef devrait tenir une réunion pour informer les agriculteurs de Yakassé d’une enquête sur les cultures de Coco, de manioc, de la banane, du palmier à huile.
A YAKASSE 2, nous avons rencontré Mr YABA MAURICE (05050436), et Mr SEYDOU (03205286), agriculteurs de coco. Ils seront nos intermédiaires pour rencontrer les autres agriculteurs de la zone.
L’équipe s’est ensuite rendue à la sous-préfecture afin d’avoir une autorisation pour la réalisation des enquêtes dans la zone de Grand-Bassam. Un RDV a été pris pour le vendredi 13 février 2015 à 10 h avec le Sous-Préfet.
Enfin, nous nous sommes rendu au Ministère de l’agriculture de Grand- Bassam. Il ne dispose pas de liste d’agriculteurs de Grand-Bassam.

Note de Roland: manque ce qui a été fait à Vitré1 et 2




Agboville : constitution des listes d'agriculteurs et choix des villages

Les enquêtes à Agboville sont planifiées du 02 Avril au 15 Avril.
Dans le cas d’Agboville, L'ONG a proposé de travailler dans 5 villages, dont le plus éloigné est sité à environ 35 km d'Agboville. Latitudes et Longitudes à compléter, travail commencé sur Google Earth lors de la réunion.

A Agboville, la langue locale est l'abbey.

- Gbalekro: lat  5.950228°; long -4.279118°; village Abbey jamais enquêté par l'ONG
- Bokaho: lat  ???°; long ???°; village Abbey jamais enquêté par l'ONG
- Offoumpo: lat  ???°; long ???°; village Abbey déjà enquêté par l'ONG
- Aboudé  mandeké: lat  ???°; long ???°; village Krobou « qui se disent Aboude », jamais enquêté
- Aboudé kouassikro: lat  ???°; long ???°; village Krobou « qui se disent Aboude », jamais enquêté

Constitution des listes d'agriculteurs à interviewer: méthodologie générale

Ici sont notées toutes les démarches, actions et pistes destinées à faciliter la constitution des listes d'Agriculteurs à interviewer.

Formulaire pour la constitution des listes d'agriculteurs.

- Première version de la feuille Excel destinée à la constitution des listes d'agriculteurs envoyée le Vendredi 9 Janvier 2015 09:29:28
- Réponses de E. Issali et S. Lida résumées ci-dessous:

Emmanuel:

Merci pour la diligence avec laquelle tu viens de donner suite à ma requête. Néanmoins, je voudrais suggérer l'adjonction de :
1) type de propriété (personnel, familial, coopératif) ;
2) créateur de l'exploitation ou héritier;
3) type de terrain (pente, plat) ;
4) problèmes fonciers (existence, non existence) ;

A propos du questionnaire, je suggère qu'on y adjoigne : 

5) la connaissance de l'existence du CNRA, 
6) le mode d'acquisition des semences

Remarques de Roland: peu de renseignements devraient être demandés lors de la constitution des listes d'agriculteurs, et bien plus lors de la réalisation des enquêtes complètes. Je retiens donc 1) et 2) pour la constitution des listes, et 3) à 6) pour intégration éventuelle dans le questionnaire complet.

Serge:

Voici résumées mes observations sur le tableau d'identification des agriculteurs

1) Fondre les rubriques date de naissance et naissance exacte ou approximative en une seule rubrique (âge) ;
2) Noter la superficie de la parcelle, l’âge de la parcelle, le type de propriété (familiale ou individuelle ou coopérative) et le mode d’acquisition (achat, legs, héritage, gage, hypothèque ou résultat de sa propre activité agricole) ;
3) Localité à la place de village ;
4) Ancienneté dans la localité à la place de « depuis combien d’années dans le village » ;
5) Identité de l’enquêteur à la place de « qui a identifié l’agriculteur » ;
6) Faire apparaître une rubrique devant permettre de savoir si l’agriculteur a déjà participé ou non à une enquête similaire.

Remarques de Roland: toutes les suggestions de Serge retenues. Ci dessous la version définitive de la fiche d'enregistrement des agriculteurs.


Recherche d'un échantillonnage équilibré pour la constitution des listes d'agriculteurs

Afin de pouvoir étudier l'impact de facteurs sociaux nous souhaitons consituter un échantillonage si possible équilibré selon les critères suivants:

- La moitié de femmes et la moitié d'hommes
- La moitié de jeune (<34 ans) et d'adultes (35 ans et plus)
- Si possible un échantillonnage à peu près équilibré d'agriculteurs appartenant à des coopératives ou syndicats, et d'agriculteurs indépendants.


Organisation de la filière cocotier en Côte d'Ivoire


Sur le site du ministère:

http://www.agriculture.gouv.ci/index.php?option=com_content&view=article&id=73&Itemid=88

"La superficie totale est de 37 500 ha dont 16 544 ha de plantations industrielles
et 15 423 ha de plantations villageoises. Les planteurs et les agro - industrielles (SICOR, CAIMPEX, COPAGRI) constituent les principaux acteurs. Il n’existe de coopératives et d’organisation professionnelle dans cette filière, les agro-industrielles n’achètent presque plus les productions villageoises. Ce qui a entraîné l’abandon ou la reconversion de certaines superficies en d’autres cultures." Il semble que ces informations soient obsolètes, et pour l'avenir de la cococulture , il semblerait opportun d’interagir avec le ministère pour l'inciter à mettre à jour les informationss.
ANADER: il faut reprendre contact avec l'Anader qui a récemment réalisé un rapport sur la filière cocotier.

- Entretien avec Jean Louis Konan;

Projet ANADER: Le Firca a financé récemment un petit projet ANADER concernant une évaluation de la filière cocotier, il faudrait obtenir ce rapport et se rapprocher des socio-économistes qui ont mené l'enquète. Contact: ANADER Sud Siège DR: Abidjan (Zone 4), BP V183 Abidjan ; tél. (225) 21 35 08 63 e-mail :anaderdrsud@yahoo.fr ; Directeur Régional : Mme KOUADIO Abenan Num Jeanne
Siège social boulevard de la paix Abidjan Bd de la Paix - BP V183 Abidjan.
Tél: (225) 21-35-46-99
Fax: (225) 21-35-46-99
Dr KOUAME Brou président du conseil d’administration

Organisation de la filière Manioc en Côte d'Ivoire

Trouver des planteurs de Manioc dans les régions de Grand.Bassam/Assinie et de Gerand Lahou


Organisation de la filière Cacao en Côte d'Ivoire

Conseil Café Cacao, immeuble de la Caistab, Service commercial pourrait fournir des listes des traitants.

Organisation de la filière Banane en Côte d'Ivoire


Organisation de la filière Palmier à Huile en Côte d'Ivoire



Peut être à contacter

Plateau face à la Mosquée
11 Avenue Lamblin
Tél: 20 33 72 46
01 BP 1291 ABIDJAN 01

Les Chambres d'Agriculture de Côte d'Ivoire regroupent 18 filières
1. café–cacao;
2. coton et plantes textiles ;
3. palmier à huile et cocotier ;
4. hévéa et plantes à latex ;
5. canne à sucre et plantes sucrières ;
6. anacarde ;
7. fruits et légumes ;
8. riz
9. vivriers autres que le riz;
10. élevage de ruminants ;
11. aviculture ;
12. porciculture;
13. pêche et aquaculture ;
14. élevages en développement
15. foresterie ;
16. cultures non conventionnelles ;
17. cola et plantes stimulantes ;
18. plantes ornementales